1936.Ecole Jrean Drouant Avenir Lycée des Métiers H.R.
par Pierre Berthet le 02-08-2024 Dans notre courriel de l'été :1936. Ecole Jean Drouant Avenir du Lycée des métiers Hôtellerie & restauration
Merci cher Pierre?,
Je comprends aisément votre déception et vos souffrances, car nous les anciens élèves passons par là aussi...
nous sommes tristes devant l'infamie qui consiste à massacrer notre École et son glorieux passé.
Je me souviens quand je servais Jullien FRANCOIS à table, à droite et au fond de la salle du spécial qui porte son nom.
Je me permettrai de vous appeler de temps en temps pour prendre de vos nouvelles et de celles de Médéric
qu'ils ont condamné à mort, probablement peut-être à cause de promoteurs véreux qui veulent tout raser et construire
des immeubles ? On peut tout imaginer et même le plus pourri : pots de vin etc.
Pour nous et pour vous, l'EHP c'est sacré, pas touche ! Ils se préparent à commettre un sacrilège !!!
Au- delà des locaux, l'EHP a une âme et ils se préparent à l'assassiner, c'est le fond de ma pensée.
La société de nos jours renie ses fondements, et même ses fondements républicains !
c'en est fini de la LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, au profit de la pourriture qui n'est même pas noble ! (cf les vins d'Alsace)
Courage Pierre vous êtes (en toute vérité) aussi dans mes prières actuellement, vous êtes un homme bon et généreux (ce n'est pas des flatteries)
qui avez porté cette École comme un père porte son enfant : Dieu ne s'y trompe pas et quand (comme pour moi) vous passerez là-haut,
Dieu en tiendra compte j'en suis certain, car le plus important de notre vie c'est l'amour et cher Pierre vous AIMEZ .à l'infini et c'est le sens de votre vie j'en suis certain !
A bientôt, vous le savez, vous n'êtes pas seul. Courage Pierre ! Philippe AUZENET, votre ami et frère.
philippe-auzenet.com : site personnel chaîne Youtube : @Philippe AUZENET - 760 vidéos personnelles - 2120 abonnés
Je vous adresse pour vous personnellement ce poème de Kipling : Tu seras un Homme, mon fils – Rudyard Kipling
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle, Sans mentir toi-même d’un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront,
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils !
Tu seras un Homme, mon fils – Rudyard Kipling
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle, Sans mentir toi-même d’un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère Sans qu’aucun d’eux ne soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront,
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire, Tu seras un Homme, mon fils !f
Cf Courriel - 1er août 2024 - de Philippe Auzenet à Pierre Berthet
???